នៅតាមផ្លូវ

Sur la route pour Phnom Penh, mon visage se retient de ses larmes. Nous nous sommes quittés, pour la troisième fois, aujourd'hui. Nous nous sommes enlacés. Nous nous sommes souhaités le meilleur, la santé, le bonheur. Nous nous sommes dit « à bientôt ». Oui. Sur la route pour Phnom Penh, mon visage se retient de ses larmes. J'ai quitté mes amis de Bakong – leurs enfants. Il y a dans nos regards un amour que je ne comprends pas. Il n'est pas né d'une langue, mais d'un silence. Oui. Sur la route pour Phnom Penh, mon visage se retient de ses larmes. Elles s'effraient un peu plus à chaque minute. Mes pensées me hantent – envahissent mon corps – croisent mes larmes. Il y a dans notre au-revoir, un soupçon d'adieu. Et mes larmes pèsent. Et la douleur grandit. Oui. Sur la route pour Phnom Penh, mon visage se retient de ses larmes. Je n'entendrai plus vos voix. Je n'entendrai plus vos colères. Je n'entendrai plus vos rires. Et toi, mon pet